LE PARC NATUREL MARIN "EMERAUDE - COTENTIN"

Vous avez certainement entendu parler de la protection que le gouvernement a décidé d’appliquer à une dizaine de zones maritimes en France et à l’Outre-mer, à la suite d’une demande de Bruxelles.

Parmi ces zones, le parc naturel marin « Normand-Breton », qui s’étend du cap de la Hague au cap Fréhel (et maintenant jusqu’à Paimpol) a été choisi pour faire l’objet d’une mission d’études destinée à mettre au point un document d’objectif et proposer -entre autre- la composition d’un conseil de gestion.

Cette affaire a débuté il y a plus de deux ans et est pour l’instant au point mort (voir plus loin).

Mais un Parc Naturel Marin, qu’est-ce que c’est ?

En résumé, c’est un espace dans lequel toutes les activités existantes doivent perdurer dans un esprit de gestion durable !

En fait, c’est une zone où l’on pourra continuer de faire ce que l’on y fait maintenant (tant du point de vue des activités professionnelles que récréatives), mais en gardant à l’esprit qu’il faut préserver la « ressource » pour que ces activités ne la dégradent pas.

Vaste sujet, qui inquiète a priori tous les « utilisateurs » (on connaît les dérives), alors qu’il faut quand même penser à nos successeurs.

Et pour faire valoir le point de vue des « utilisateurs » de toute nature face à l’administration, un certain nombre d’associations (environ 70 aujourd’hui) de pêcheurs à pied, en bateau, de plaisanciers, de plongeurs et pêcheurs sous-marins… du littoral de la zone concernée, se sont regroupées dans le cadre de l’Association du Comité Emeraude-Cotentin (CEC) habilitée à discuter avec l’Agence des Aires Marines Protégées chargée d’étudier les conditions de fonctionnement de ce parc.

L’AVGG fait maintenant partie des associations adhérentes au CEC.

Et après deux ans de travaux ou un grand nombre de questions ont été soulevées (périmètre, prérogatives, articulation professionnels-plaisanciers, zones maritimes-zones terrestres, qualité des eaux, composition d’un comité de gestion, financement…, j’en passe et des meilleures), un soudain coup de frein semble avoir eu raison de la bonne volonté de tous les acteurs.

Mais il ne faut pas oublier que ce projet étant réclamé par l’Europe et ayant été décidé et voté par le gouvernement, il semble difficile d’imaginer son annulation.

Et de fait, une très récente nouvelle annonce l’accord de la Commission Européenne au lancement du projet « LIFE » -encore un !-  traitant principalement de la pêche à pied dans le golfe Normand-Breton et permettant de financer en partie la suite de l’étude du parc naturel marin Emeraude-Cotentin.

Voilà à peu près où nous en sommes, même si  certains ont peut-être des nouvelles et des explications plus précises.

La philosophie du CEC est de faire prendre conscience aux utilisateurs de la nécessité de respecter notre environnement, et pour ce faire, le CEC a édité et distribué des plaquettes et triptyques sur la pêche à pied (sous l’égide du CPAG et du Comité 50), la pêche en bateau et plus généralement, la bonne manière de « vivre avec la mer ».

Vous en trouverez quelques exemplaires à la boutique.

Notre président est partie prenante de cette démarche, un adhérent intéressé par la question se propose pour participer à ces travaux, et nous essayerons de vous tenir au courant régulièrement de l’avancement du projet.

JB

Ce résumé n’est pas exhaustif, excusez les imprécisions et simplifications.

Il est uniquement destiné à présenter à ceux qui le découvrent un projet qui va probablement régir notre habituel terrain de jeu.

N’oublions pas que Chausey est au centre de ce parc marin, que la mairie de Granville, le Conservatoire du Littoral et Natura 2000 sont aussi des acteurs de la gestion de l’archipel qui se retrouvera bientôt sous la coupe du comité de gestion de ce parc.

Affaire à suivre…